Visite chez Bioracer

par | Déc 8, 2020 | Reportages

C’est à l’est de la Belgique, entre Hasselt et Eindhoven que se trouve l’usine de Bio Racer. Un lieu magique où sont créés quelques-uns des plus beaux vêtements de cyclisme. Un endroit où la fabrique de textile est bien plus que le seul fait de coudre des empiècements de fibre. On vous emmène faire un tour…

La passion belge au service du cyclisme

Chez Bioracer on est en famille. La proximité entre son PDG Raymond Vanstraelen et son équipe impressionne. À notre arrivée c’est même Raymond qui nous prépare le café. Ristretto bien entendu ! La décontraction est de mise dans ce lieu où tout nous est ouvert. Ici pas de secret, on se plait à partager et faire partager ce que l’on fait. De notre côté, il est impossible de louper l’usine. Sa devanture gigantesque aux couleurs de la marque interpelle et surprend dans le monde du cyclisme. Nous ne sommes pas chez un fabricant de vélo hyper médiatisé, pourtant ici on est fier de s’afficher et d’afficher ses couleurs. Fier d’être belge !

Une usine lumineuse, des bureaux ultramodernes

Des phrases géantes affichées aux murs, des verrières un peu partout et de grands espaces. Ouverte, claire et accueillante voilà le premier ressenti en entrant chez Bioracer. La gamme actuelle est évidemment présente et disponible à l’essai. Quelques modèles spéciaux sont aussi présents, histoire de montrer tout le savoir-faire maison.

Des prototypes fabriqués sur place

Une des forces de Bioracer dans le lancement de nouveaux produits est la possibilité de fabriquer directement les prototypes. Dans le Protolab sont étudiés tous les nouveaux vêtements. Pour les équipes pros les coureurs peuvent venir sur place et dicter leurs besoins précis. De la combinaison de contre-la-montre fabriquée sur-mesure avec la peau extérieure aux couvres-chaussures qui remontent haut sur la jambe dont les coureurs sont si friands. Autre point sensible, le laboratoire de test qualité. Tout est testé, éprouvé des milliers de fois. Des bretelles aux peaux de cuissards ou encore la flexibilité de telle ou matière.

L’impression maitrisé pour la sublimation

Avant d’entrer dans l’usine où les machines à coudre font loi, on passe au milieu de gigantesques imprimantes qui officient quasiment en permanence. Première étape avant la sublimation qui consiste à transférer la couleur au préalable imprimée sur papier directement sur le tissu.

Des tissus par centaines

Entreposés directement dans le lieu de fabrication et de couture, les rouleaux de tissus sont entreposés par centaines. De toutes les sortes, compatibles avec l’impression ou de directement couleurs dans le cas contraire, les couturières n’ont qu’à se servir. Avant leur couture, les peaux sont centrées sur un mannequin retourné pour garantir un parfait centrage. À l’ancienne !

Un outil informatique incroyable

Bioracer travaille de très près avec les coureurs et leurs équipes. La marque a développé un système destiné à mesurer l’efficacité d’une position sur le vélo. Le cycliste se place face à une caméra place devant lui qui filme et mesure le coefficient de pénétration dans l’air. Avec l’aide des deux caméras latérales il est possible d’optimiser sa position dans toutes les situations possibles et surtout de voir en temps réel l’impact de telle ou telle modification. Bluffant ! Avec l’aide d’autres outils comme ceux permettant de poser parfaitement les cales, Bioracer dispose de tout le matériel nécessaire pour optimiser la performance des coureurs ou des cyclistes désireux d’améliorer leurs performances. On comprend mieux ainsi la véritable passion que nourrissent les champions pour les productions siglées Bio racer. Entre innovation permanente et savoir-faire, Bio racer s’est imposé comme la référence en termes de modernité textile. Incontestables !

Une tenue Bio Racer testée sur le parcours du Tour des Frandres !

À l’occasion de notre récente visite chez Bio Racer, nous avons pu essayer une tenue spécifique pour affronter les conditions météo « belges ». Comprenez froid et humide ! Des conditions pas faciles à appréhender, avec l’erreur facile de trop se couvrir.

C’est bien le problème en fin d’automne, début d’hiver. Les températures chutent et on a plus de chance de trop se couvrir en multipliant les couches t d’avoir chaud sur le vélo. À l’inverse si on roule un peu léger, à la première transpiration on ressentira le froid traverser les vêtements et atteindre la peau. Plus que jamais, il n’est pas simple de se vêtir en cette saison !

Température de 6 degrés, pluie fine et pavé glissant ne rendent pas la pratique du vélo facile. Bio Racer nous a fourni un cuissard court spécifique (rien à voir avec un cuissard été) une veste manche longue et un coupe-vent très léger. En dessous, un simple maillot de corps et l’équipe de Bio Racer m’a assuré que je n’aurai ni chaud ni froid.

C’est parti ! Durant les premiers kilomètres je sens le froid et je tremble un peu. Une veste supplémentaire n’aurait pas été de refus. Mais au bout de quelques minutes je me réchauffe et je commence à me sentir parfaitement bien. C’est le cas typique où la veste supplémentaire m’aurait ensuite donné chaud… J’enchaine les ascensions de murs pavés. Efforts violents, au-delà du seuil. Je multiplie aussi les arrêts au sommet et je n’ai pas froid. Les vêtements évacuent correctement la transpiration tout en faisant complètement barrière au froid environnant. Côté confort, la coupe est juste et le cuissard offre une bonne filtration des vibrations sur les pavés. Les bretelles ont la bonne mesure et le petit coupe-vent de vient pas gêner les mouvements, comme c’est souvent le cas. Un coupe-vent qui porte bien son nom, il coupe du vent et du froid. Mais il laisse respirer, même en montée. Bref, du tout bon pour Bio Racer !

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