Premier essai du Super Record Wireless

Nous avons pu rouler en exclusivité sur nos routes avec ce nouveau groupe Super Record Wireless. Voici nos impressions après quelques centaines de kilomètres. Entre découverte, nouvelle habitude et étonnement, ce groupe ne nous a pas déçu !

Plusieurs centaines de kilomètres sur le vélo avec ce nouveau groupe nous ont permis d’apprendre son fonctionnement, son ergonomie et ses caractéristiques, notamment ses nouveaux développements.
Dès le déballage la sensation de qualité et le nouveau style interpellent. Les reposes mains sont exceptionnellement bien ajustés sur les leviers, comme jamais aucun autre groupe auparavant. À des années lumières de ce que Sram propose sur le Red par exemple.
Ensuite du carbone et encore du carbone. Les deux dérailleurs sont entièrement en matériaux composite, les leviers et le pédalier également. Tout ceci est extrêmement qualitatif.

Une fois les batteries mises en place le groupe se réveille. Des LEDS bleues s’allument sur chaque composants et les dérailleurs ainsi que les leviers affiche chacun leur niveau de charge. Bien vu. Il est temps d’aller rouler.

Nouvelles habitudes de recharge !

Avant de rouler, la première recharge est bien différente de l’ancien Super Record. Deux possibilités s’offrent à vous :

  • – Recharger les batteries directement sur le vélo avec le nouveau chargeur qui comporte deux fils aimantés.
  • – Recharger les batteries en les enlevant du vélo, pratique si vous n’avez pas de prise électrique à proximité de celui-ci. Elles sont clipsées sur les dérailleurs, la manœuvre est ultra simple.

 

Lors de notre première recharge, les batteries étaient presque complètement chargées, et depuis le niveau n’a pas encore nécessité une nouvelle recharge, nous vous tiendrons au courant de son autonomie réelle.

Sur la route

Évidemment les premiers kilomètres sont déroutants. Mais où est passé le bouton de descente des vitesses ? Campagnolo a choisi un système comparable à Shimano avec deux boutons sur le côté des leviers. Une nouvelle habitude à prendre.

L’ergonomie des leviers a évolué et cela saute immédiatement aux yeux et aux mains. Un confort immédiat qui ne cessera pas au fil des kilomètres : Campagnolo signe à mon avis les meilleurs leviers du marché en termes de confort et d’ergonomie, tant mains en haut que mains en bas.

Dans les premiers mètres j’ai les doigts paresseux sur le levier et suis immédiatement surpris par la rapidité de réponse du dérailleur arrière, le temps de me rendre compte que 3 vitesses sont descendues alors que je souhaitais descendre une dent.

Quelle rapidité !

Une rapidité qui m’imposera de nouveaux réflexes, et qui est très bénéfique tant lors d’attaques en bosse que dans les descentes avant d’arriver sur une courbe. La remontée des vitesses est immédiate et permet de ressortir du virage toujours avec le bon braquet.

Le passage de plateaux gagne lui aussi en constance, précision et rapidité. Une rapidité faisant penser au système Classified, qui est simplement immédiat. Même dans le Mont-Ventoux, dans de forts pourcentages je ne suis pas arrivé à prendre le système en défaut. Aucun saut de chaîne à déplorer malgré l’absence de patte anti-déraillement sur mon vélo d’essai.

Un vélo d’essai qui était équipé des plateaux intermédiaires 48-32 et de la cassette 10-29. Des développements qui ne m’ont pas posé de problème. Le pédalage est fluide en toute circonstance (même en cas de fort croisement de chaine) et le pignon de 10 dents se fait littéralement oublier.

Le freinage disque s’est montré imperturbable. Pas de frottement, pas de bruit (je n’ai pas encore roulé sous la pluie) et une constance en toute circonstance. Les nouvelles plaquettes offrent plus de puissance dès le premier freinage.

Plus de kilomètres me permettront d’approfondir la chose, je vous en reparlerai dans la prochaine vidéo d’essai complet de ce groupe.

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