Mon Tour des Flandres à J-1
Alors que le Tour des Flandres est imminent, je l’ai vécu à ma manière la veille de la course. Un jour avant les pros, mais la même météo, typiquement « flandrienne » et un parcours extraordinaire qui en font à mon sens la plus belle des classiques.
TOUR DES FLANDRES. MYTHIQUE. DIFFICILE.
Je ne vais pas vous mentir, en parlant de parcours, je parle des 75 derniers kilomètres.
Et ils auront été déjà bien assez pour moi. Du Koppenberg au Taaienberg en passant par le Vieux Quaremont et le Paterberg, chaque kilomètre du Ronde est mythique. Et très difficile.
Dans le Vieux Quaremont il faut rester vigilant tant le pavé est boueux.
Je me suis souvent posé la question suivante « quelle est la plus belle classique ? »
Il y a du choix. J’aurai certainement répondu Paris-Roubaix si je n’avais pas roulé pour la deuxième fois sur les routes du Tour des Flandres, ce qui n’a fait que conforter mon opinion.
Au programme des pavés, évidemment moins abimés que sur Paris-Roubaix, mais avec en plus des murs. Des dizaines de côtes vous plantant le rythme, cassant votre allure autant que vs mains, votre dos et votre vélo.
Début du Paterberg. Comme l’impression que le vélo s’arrête.
BELLE, CLASSIQUE, MAIS PARFOIS DURE...
L’impression de jeter une encre derrière le vélo en entrant dans le Paterberg est saisissante. Vous arrivez pourtant d’une belle descente, lancé. Un virage à droite et on attaque. Facile ! Non en fait.
Bien plus difficile que d’entrer dans un secteur pavé qui est plat. C’est sans compter sur la boue qui fait patiner la roue arrière. J’ai trouvé plus de cyclistes poussant leur machine que sur selle. Me concernant l’honneur est sauf…
BELLE, CLASSIQUE, MAIS PARFOIS DURE...
C’est à mon sens toute la beauté du Tour des Flandres, et on le voit d’ailleurs avec le vainqueur à l’arrivée. Largement cité dans les grands favoris pour cette édition 2023, Pogacar aurait bien du mal à s’imposer à Roubaix…
Ayant roulé sur les parcours de la plupart des courses du calendrier pro, je ne peux que vous conseiller de vivre l’expérience du Ronde. Une manière de voir le cyclisme autrement !
L’arrivée à Oudenaarde. Demain qui y lèvera les bras ?
Ce n'est plus du cyclisme, mais du cirque, une barbarie ! Aussi longtemps que le Koppenberg figurera au parcours du Ronde, vous ne me verrez pas prendre le départ de cette épreuve.
