Lightweight Meilenstein C Disc

par | Mai 1, 2017 | Les essais, Top Wheel

L’arrivée de ce nouveau type de freinage a révolutionné notre pratique du cyclisme. Certains ne jurent plus que par ça, d’autres sont encore réfractaire. On ne peut nier que l’adaptation des roues actuelles au disque n’a pas vraiment été bénéfique au rendement, à l’efficacité ou au gain de poids. Des roues souvent plus lourdes, donc, mais aussi plus inertes, et moins agréables et plus fatigantes à emmener. Nous attendions beaucoup de l’essai de ces nouvelles Lightweight et n’avons pas été déçu…

Conception full carbone, artisanale et manuelle, voilà la première caractéristique importante de toutes les Lightweight. On sait que la marque est en train de développer un nouveau procédé plus « automatisé » pour produire de nouvelles roues de même qualité à tarif moins délirant. Des roues qui devraient être disponible l’année prochaine.

Ici, on se concentre sur les Meleinstein Clincher Disc qui sont toujours produites 100% manuellement, en Allemagne. Elles reprennent les codes de la Meleinstein, même hauteur de jante et rayons carbone enroulés autours du moyeu. À la différence qu’ici le moyeu n’est plus rond mais pentagonal. Ceci afin d’apporter une meilleure tenue à la roue, indispensable avec le nouveau type de freinage qui redistribue tous les efforts sur le centre de la roue. Ce nouveau permet de distribuer au mieux toute la charge du freinage, en passant par les rayons carbones qui résistent chacun à 1800 kg de traction. Lightweight annonce d’ailleurs avoir testé la fiabilité de ces roues en collaboration avec Magura.

Pour le reste on retrouve toute la qualité Lightweight avec une finition irréprochable et un superbe packaging. Des roues, qui à coup sûr embelliront n’importe quel vélo.

L’essai s’est déroulé en plusieurs partie et sur plusieurs vélos.

Du Cervelo R3 au Canyon Aeroad et en passant par le cadre dédié de la marque, le Lightweight Urgestalt, nous avons bien pu jauger le comportement de ces roues. Tout d’abord, nous craignons qu’elles s’effondrent et se détendent complètement avec un poids lourd, rendant le vélo inerte. Frank, notre directeur de la communication et ses 90 kg confirment qu’il n’en est rien. Il salue même le confort supplémentaire par rapport aux HED Ardennes montées d’origine sur son Cervelo.

Pour ma part, sur le Canyon Aeroad, en troquant les Reynolds pour les Lightweight je découvre un vélo transformé. D’ordinaire, je connais bien l’Aeroad, pour pratiquer la version à freinage classique régulièrement depuis plus d’un an. Un vélo bien plus léger qu’il n’y parait et vraiment utilisable (même en haute montagne) pour peu de faire le bon choix de roues. Dans la version à disque équipée de roues Reynolds, le vélo roule toujours aussi bien, mais pâti des roues dès que la route s’élève. Pas avec les Lightweight. J’ai redécouvert le vélo. Toujours la même capacité à rouler très vite sur le plat, mais plus aucune difficulté lorsque la route s’élève. Une aisance bienvenue accentuant encore le plaisir ressenti à pédaler. Le bruit caractéristique des Lightweight est bien là, et il m’est pratiquement impossible de faire la différence avec des Meleinstein montées sur mon Aeroad classique.

En descente, lors de gros freinages le sentiment de sécurité donné par les disques est bien présent et la moindre inertie des roues permet d’engager plus facilement le vélo dans des épingles quand l’aéro fait des merveilles lors des bouts droits. Mais là où elles s’expriment le plus, c’est bien en côte.

Attention cependant, comme toutes les Lightweight à ne pas les maltraiter. Le mode d’emploi est celui-ci : relance sans tordre les roues, c’est assis qu’elles donneront le meilleur. La construction full carbone des rayons, sans aucune tension, rend les roues très rigides, mais elles supportent mal qu’on les torde. Pas qu’elles ne résistent pas à la puissance, bien au contraire. À contrario elles ne s’écrasent jamais. Une fois assimilé c’est un réel bonheur. La sensation du vélo qui avance seul et se cabre au moindre coup de pédale est bien présente. Point d’orgue de notre essai, dans le Ventoux par Malaucène avec le cadre de la marque. J’ai rarement été si facile dans cette montée ô combien difficile et j’ai complètement oublié les disques. Sauf dans la descente !

L’essai s’est déroulé en plusieurs partie et sur plusieurs vélos.

Du Cervelo R3 au Canyon Aeroad et en passant par le cadre dédié de la marque, le Lightweight Urgestalt, nous avons bien pu jauger le comportement de ces roues. Tout d’abord, nous craignons qu’elles s’effondrent et se détendent complètement avec un poids lourd, rendant le vélo inerte. Frank, notre directeur de la communication et ses 90 kg confirment qu’il n’en est rien. Il salue même le confort supplémentaire par rapport aux HED Ardennes montées d’origine sur son Cervelo.

Pour ma part, sur le Canyon Aeroad, en troquant les Reynolds pour les Lightweight je découvre un vélo transformé. D’ordinaire, je connais bien l’Aeroad, pour pratiquer la version à freinage classique régulièrement depuis plus d’un an. Un vélo bien plus léger qu’il n’y parait et vraiment utilisable (même en haute montagne) pour peu de faire le bon choix de roues. Dans la version à disque équipée de roues Reynolds, le vélo roule toujours aussi bien, mais pâti des roues dès que la route s’élève. Pas avec les Lightweight. J’ai redécouvert le vélo. Toujours la même capacité à rouler très vite sur le plat, mais plus aucune difficulté lorsque la route s’élève. Une aisance bienvenue accentuant encore le plaisir ressenti à pédaler. Le bruit caractéristique des Lightweight est bien là, et il m’est pratiquement impossible de faire la différence avec des Meleinstein montées sur mon Aeroad classique.

En descente, lors de gros freinages le sentiment de sécurité donné par les disques est bien présent et la moindre inertie des roues permet d’engager plus facilement le vélo dans des épingles quand l’aéro fait des merveilles lors des bouts droits. Mais là où elles s’expriment le plus, c’est bien en côte.

Attention cependant, comme toutes les Lightweight à ne pas les maltraiter. Le mode d’emploi est celui-ci : relance sans tordre les roues, c’est assis qu’elles donneront le meilleur. La construction full carbone des rayons, sans aucune tension, rend les roues très rigides, mais elles supportent mal qu’on les torde. Pas qu’elles ne résistent pas à la puissance, bien au contraire. À contrario elles ne s’écrasent jamais. Une fois assimilé c’est un réel bonheur. La sensation du vélo qui avance seul et se cabre au moindre coup de pédale est bien présente. Point d’orgue de notre essai, dans le Ventoux par Malaucène avec le cadre de la marque. J’ai rarement été si facile dans cette montée ô combien difficile et j’ai complètement oublié les disques. Sauf dans la descente !

Merveilleuses pour vous, assassines pour votre portefeuille…

Clairement ces Lightweight version disque sont parmi les meilleures roues à disque que nous ayons eu l’occasion d’essayer. À classer avec les Mavic Ksyrium Pro Carbon à boyaux, mais avec un supplément d’aéro en plus qui les rend infiniment plus performantes. Pour un poids toujours autant contenu et une prestation de rigidité/nervosité rendant les relances dérisoirement faciles. Comme toujours chez Lightweight le confort est d’excellent niveau. Des roues qu’on imagine très bien sur des longues sorties, pour leur capacité à ne pas se révéler usantes. Mais lisez bien le mode d’emploi. Les brutes passez votre chemin, les Lightweight sont des roues d’esthètes !

Largeur jante : 20 mm – Hauteur jante : 47,5 mm – 20 rayons AV et 20 rayons AR – Tarif : 4685 euros la paire

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