Les mots de Riccò sur les déclarations d’Antoine Vayer

par | Sep 20, 2020 | Actualité

Passablement énervé par les critiques d’Antoine Vayer sur la fabuleuse performance de Tadej Pogacar, le Cobra prend la défense du jeune prodige slovène. « Basta avec les critiques et les soupçons. Ce garçon c’est peut-être le nouveau Coppi. Le fait que son manager soit Gianetti n’a aucun lien avec ses performances. Giannetti est avant tout un manager repenti. Comme Madiot. Il ne s’occupe que de business. Pas de préparation sportive. »

Le très décrié et très manipulateur Antoine Vayer en tête, les chroniqueurs les moins avertis et les plus sujets à caution se sont lancés dans une attaque en règle contre Tadej Pogacar et son entourage dès sa prise de pouvoir spectaculaire à l’issue du chrono en côte de La Planche des Belles Filles. Soulignant par exemple que le jeune prodige slovène aura développé 50 watts de plus que le français Pinot durant les six derniers kilomètres de l’ascension. Et insistant lourdement sur le fait que le manager du team Emirates soit Mauro Gianetti, l’ex-manager de l’équipe Saunier Duval dont le leader était à l’époque le Cobra Riccardo Ricco. Ricco le grimpeur extraordinaire. Ricco le maudit aussi toujours suspendu pour dopage. Depuis son refuge de Vignola, où il s’est aujourd’hui reconverti avec humilité et succès dans une gelateria qu’il tient en famille avec son épouse Melissa, Riccardo Ricco a accepté de répondre à nos questions. Livrant un plaidoyer enflammé en faveur de Tadej Pogacar et dénonçant avec force les attaques pernicieuses d’un Antoine Vayer récemment licencié par le quotidien L’Humanité. Le même Antoine Vayer autrefois entraineur de la fameuse équipe… Festina. « Je n’ai plus de liens avec le cyclisme professionnel. A quelques rares exceptions, ils m’ont tous tourné le dos. Craignant sans doute que je parle et que je cite des noms. C’est sans importance aujourd’hui. Je suis passé à autre chose et je juge le vélo en homme libre. Et en homme libre et en connaisseur des choses du cyclisme, je veux dire mon admiration pour le jeune Tadej Pogacar. De grimpeur à grimpeur je lui tire mon chapeau. Bravo à lui ! Sa victoire il ne la doit qu’à son talent exceptionnel. Et aussi au soutien de deux grandes marques italiennes dirigées par deux légendes, Colnago et Campagnolo. Toujours en homme libre et en connaisseur des choses du cyclisme je veux dire mon mépris le plus profond pour Antoine Vayer et tous ceux qui accordent mercantilement de l’importance à ses médisances permanentes. Tous ces donneurs de leçons qui ne sont globalement que des ignorants du vélo ou des médiocres du peloton.

Vayer s’est fait un fonds de commerce lucratif avec ses critiques absurdes et toujours orientées. Des critiques qui me font rire lorsque je vois que dans le mouvement pour un cyclisme propre il y a un certain Madiot. Ce même Madiot autrefois pris en flagrant délit de dopage. Alors à ceux qui mettent en doute la performance de Pogacar sous prétexte que mon ancien manager Mauro Gianetti est devenu son manager, je veux dire qu’ils se trompent. Désormais Mauro est comme Madiot un apôtre du cyclisme propre. Un repenti qui ne s’occupe que de business et de relations avec les sponsors. Et surtout pas de préparation d’athlètes. D’ailleurs les sponsors eux-mêmes ne le permettraient pas. Alors laissez tranquille Pogacar. Ce jeune champion c’est peut-être le nouveau Coppi comme dit Ernesto Colnago qui sait de quoi il parle. »

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