Le Giro de Carapaz ?

par | Mai 6, 2022 | Actualité

Alors qu’il s’élance de Budapest avant de rejoindre l'Italie, le Giro va voir s’affronter nouvelle et ancienne génération. Avec en favori le Champion Olympique équatorien Richard Carapaz à la tête d’une surpuissante équipe INEOS Grenadier. Et en guest star les anciens Vicenzo Nibali et Alejandro Valverde, désireux de s’illustrer une dernière fois avant de tirer leur révérence.
Giro 2022
Promis aux grimpeurs comme Joao Almeida ou Richard Carapaz, le 105ème Giro devrait offrir spectacle et rebondissements. D’autant que la présence française sera cette année bien plus que significative. Avec un Romain Bardet en pleine résurgence et un Guillaume Martin désireux de se confronter aux meilleurs. Sans oublier un certain Arnaud Demare qui n’affiche aucune appréhension à l’idée d’affronter le Cav revenu au meilleur de sa forme.
Sur un parcours enthousiasmant qui fera comme toujours en Italie la part belle aux attaquants et aux grimpeurs, la bataille sera certainement rude. C’est ce qu’annonce sans fausse modestie le prodige Mathieu Van der Poel qui vient pour la première fois sur le Giro pour « se faire plaisir ». Ce qui en dit long sur ses intentions offensives. Et cette fois sans référence à son illustre grand-père Raymond Poulidor. Poupou n’ayant jamais disputé le Giro.
Carapaz , grand favori
Nouveau maillot et nouvelles ambitions pour Van der Poel
Pourquoi pas Bardet ?
Une dernière pour Nibali
Alors que les Italiens n’en finissent plus de pleurer leur Campionissimo et de chercher le successeur de Pantani, alors que les Français espèrent un nouveau Fignon, c’est bien d’Amérique Latine que pourrait bien provenir le vainqueur à Milan. A savoir Richard Carapaz, déjà vainqueur sur ces mêmes routes de légende en 2019. Son talent de grimpeur puncheur, sa capacité à improviser, son sens de la course et son impressionnant team INEOS, autant d’atouts pour un champion sûr de sa force après sa belle saison 2021 avec une victoire sur le Tour de Suisse, une troisième place sur le Tour et une seconde place sur la Vuelta.
Le départ de Budapest
Les points chauds mythiques de la course rose portent des noms évocateurs d’envolées belles. L’Etna, le Blockhaus, l’Aprica ou la Marmolada. Et la fameuse Cima Coppi qui sera cette année le redoutable Pordoi.
Mêlant histoire du sport et aventure humaine, le cyclisme y apparaissant comme authentique fait culturel, le Giro n’est définitivement pas une course comme les autres. Sans le gigantisme du Tour, sans le pittoresque de la Vuelta, mais avec l’épopée comme seule référence. Reste aux coureurs en en prendre conscience. Et à rendre hommage à des vainqueurs démiurges tels que Merckx, Coppi, Anquetil ou Hinault.
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