Grand début de saison pour Campagnolo !
Tour de France l’an dernier avec l’exploit mémorable du jeune prodige Slovène Tadej Pogacar sur son Colnago Campagnolo, triomphes en série en ce début de saison 2021 avec les belles victoires BMC, De Rosa et Ridley, Campagnolo nous offre un New Deal spectaculaire à l’heure de la toute-puissance asiatique. La vénérable et glorieuse marque de Vicenza retrouve son statut prestigieux. A l’avant garde évidemment.

Il n’y a pas que les résultats en course. Il y a aussi l’explosion des montages Campagnolo, perso ou usine. Au-delà des marques partenaires historiques, Colnago ou De Rosa, il y a les nouvelles marques adeptes du montage « Tout Campa » comme un retour vers le futur de la haute époque. Ces années de rêve où Fausto Coppi, jacques Anquetil, Felice Gimondi, Eddy Merckx, Joop Zoetemelk, Luis Ocana, Francesco Moser, Freddy Maertens, Bernard Hinault, Miguel Indurain ou Marco Pantani ne juraient que par Campagnolo.
Et même si le tout asiatique continue de dicter sa loi, on peut se réjouir du côté de la Via della Chimica. Pour Valentino Campagnolo il s’agit évidemment d’un satisfecit. Mais aussi et surtout de la conséquence d’efforts considérables pour se retrouver une fois encore en tête des novateurs.
« Depuis toujours Campagnolo a imposé sa vision de la modernité. Nous n’avons pas peur des défis. Même s’ils peuvent parfois sembler insurmontables à l’heure de la mondialisation à outrance. Mais le défi de l’innovation et de l’ultra-performance fait partie de l’ADN Campagnolo. C’est ainsi que mon père Tullio concevait le rôle de Campagnolo dans le cyclisme. Innover pour proposer le maximum de performance et de classe aux champions. Nous avons toujours été des précurseurs. Les premiers à proposer du 10 vitesses, les premiers en 11 vitesses, les premiers encore en 12 vitesses. Et désormais les premiers en 13 vitesses avec notre groupe Ekar qui rencontre un incroyable succès auprès des amateurs de Gravel.
Alors les défis peuvent arriver. Nous les affronterons comme nous les avons toujours affrontés. Nous savons aller de l’avant et nous remettre en question pour proposer les productions les plus abouties. Et ceci en respectant notre volonté de demeurer italiens et européens. »

Avec les victoires de Christophe Laporte sur De Rosa et des Tim Wellens sur Ridley dans l’Etoile de Bessèges.
Il ne s’agit certes que des prémices de la saison professionnelle. Mais ils sont confortés pour Campagnolo par une hausse considérable de la demande côté utilisateurs et donc constructeurs. Les sublimes groupes Super Record et Record tiennent naturellement la vedette. Complétés par la gamme des roues Bora, ils offrent aux marques des possibilités de montages de rêve.
De la même manière qu’il est difficile aujourd’hui pour une marque de ne pas proposer de Gravel, il est problématique pour elle d’oublier Campagnolo dès lors qu’elle entend proposer un vélo ultime.
Comment ne pas saluer les efforts de marques résurgentes comme Bertin et désormais Dilecta qui ne peuvent imaginer se passer de Campagnolo pour leur haut de gamme ?
Comment nier le fait que la seule présence d’un groupe Campagnolo, et pas seulement Record ou Super Record, fait remonter la valeur émotionnelle d’un vélo ?
Dans le contexte d’une Pandémie mondiale ayant remis en avant la notion de valeur, le grand retour de Campagnolo apparaît comme une évidence. D’autant qu’ici le cœur ne le dispute pas à la raison.