FFC : victoire de Callot version leader Maximo !

par | Fév 28, 2021 | Actualité

Il fallait s’y attendre. Les élections à la présidence de la FFC se sont soldées pour la Présidence Callot par un vote à la cubaine. L’équipe sortante recueillant la bagatelle inimaginable de 93,42% des suffrages. Guimard pour sa part, pourtant soutenu par Marc Madiot et Jeannie Longo, n’aura obtenu que 6,58%.

Résultat élection FFC

La bataille aura été sans merci mais aussi sans espoir. Le mode de scrutin favorisant de manière outrancière et totalement anti-démocratique l’équipe en place puisque les licenciés n’ont évidemment pas le droit de voter. Michel Callot et les siens, pourtant très largement contestés par la base des pratiquants, se sont attribué la part du lion à l’issue d’un scrutin digne des plus dures théocraties.

Le score, invraisemblable, a fixé la barre du team Callot à 93,42% !!! Cyrille Guimard ne recueillant finalement que 6,58% des votes.

Des résultats iniques et pagnolesques en forme de sentence de mort pour un sport de toute évidence en crise fédérale et structurelle.

La fuite des clubs vers les fédérations alternatives du type UFOLEP ou FFCT n’est pas près de s’arrêter. Pas plus que l’impressionnante hémorragie de licenciés. Pas plus non plus que la désaffection de tout un pan de la jeunesse.

Faisant preuve de son habituelle et indécente suffisance, Michel Callot s’est naturellement auto-congratulé dans un entretien publié par nos confrères de l’Équipe.

« Je n’ai jamais vraiment douté de nos délégués… J’ose y voir une reconnaissance du travail accompli… »

Reste à savoir la suite que Guimard et ses soutiens, notamment le collectif « Prends ma roue », entendent donner à ce scrutin. Avec une probable action en justice, voire un recours devant le Conseil d’État.
Pour rappel, Maitre Pascal Consolin, missionné à cet effet, avait déjà déposé un recours préalable devant le Comité National Olympique.
Joint ce dimanche matin au téléphone, le Druide ne cache pas son indignation. Évoquant notamment les 6 heures 20 passées seul confiné d’autorité dans un bureau-débarras de la Fédé alors que se déroulait l’assemblée générale et le vote présidentiel en forme de plébiscite kafkaïen.
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