Corima MCC DX
Dix ans après, voilà leur nouvelle version baptisée DX !

Toujours au plus haut niveau
Ouch, quelle ligne ! D’emblée Corima frappe fort et marque les esprits, comme avec les premières MCC en 2010.
Et pour vous parler des nouvelles MCC DX, il est utile d’effectuer un petit rappel historique.
À l’époque Corima innovait en proposant une paire de roues entièrement en carbone avec seulement 12 rayons (!) ronds en carbone. Des MCC qui affichaient une masse incroyablement basse, une rigidité incroyablement haute et faisaient de ces roues de vraies fusées, à même d’être utilisées par les meilleurs coureurs professionnels.
Seul grief à l’époque, leur aéro n’était pas au niveau des références en la matière. Corima avait modifié la roue avant MCC avec des rayons légèrement plats qui permettaient une meilleure pénétration dans l’air tout en rendant la roue avant moins « dure ».
Hélas leur tarif très élevé (fabrication française et artisanale) a toujours cantonné les MCC au rang de rêve pour la plupart d’entre nous, mais dix ans après, leurs performances sont toujours ahurissantes.

Les MCC DX : freinage disque
Le freinage disque devient majoritaire et il existe encore peu de roues de haut niveau adaptées à ce type de freinage. C’est pourquoi Corima a complètement repensé sa MCC pour la rendre compatible avec le disque et en faire la référence des roues de montagne.
On retrouve la jante remplie de mousse qui assure une rigidité extraordinaire. Ce système désormais appelé boîte de torsion permet d’alléger la jante sans altérer la rigidité et de mieux filtrer les vibrations de la chaussée. Une technologie brevetée dans les années 90 et toujours d’actualité !


Ensuite les rayons adoptent une toute nouvelle forme qui permet de gagner 9 % d’aérodynamisme pour la roue avant et 18 % pour la roue arrière. Corima a conservé le nombre de 12 rayons, ce qui permet d’obtenir une inertie très basse et des relances atomiques.
Vous l’aurez certainement remarqué, la forme de la base des rayons et du moyeu de la roue arrière est totalement nouvelle, la fixation des rayons se fait par deux, formant ainsi un Y. Baptisé D2T (Double Torque Technology), ce système permet de distribuer uniformément le couple de pédalage d’un côté et le couple de freinage de l’autre.
Gérer ce genre de problématique est bien plus difficile sur une roue full carbone que sur une roue à jante carbone mais moyeux aluminium et rayons inox. Un système qu’on retrouve uniquement sur la roue arrière car la roue avant n’est soumise qu’à une seule force : celle du freinage.

Deux versions disponibles en 32 et 47 mm
Et pour chacune d’entre elles, le choix d’une jante boyau ou d’une jante Tubeless.
On imagine bien que les coureurs du Team Astana utiliseront la version boyau, mais dans le commerce c’est la version Tubeless qui devrait faire le bonheur des cyclosportifs.
Côté poids, Corima annonce 1295 grammes pour la version 32 mm à boyau et 1425 grammes en Tubeless. Concernant les 47 mm, il faut compter 1340 grammes à boyau et 1550 grammes en Tubeless.
Des poids qui pourront varier de quelques dizaines de grammes car comme l’indique Corima, la fabrication est à 100 % artisanale.
Les roulements céramique peuvent aussi être de la partie moyennant 156 euros pour la roue avant et 332 euros pour la roue arrière.
Corima MCC DX
Tarifs 32 mm :
Boyaux 3 199 euros
Tubeless 3 549 euros
Tarifs 47 mm :
Boyaux 3 299 euros
Tubeless 3 649 euros

