En 20 ans, Boa a révolutionné les serrages micrométriques en créant un système plus précis, facilement ajustable, que tous les serrages existants alors. Cette année, Boa célèbre ses 20 ans, retour sur une succès story qui a changé notre manière de pédaler…

Pour parler de BOA dans le monde du cyclisme, il est important de situer la marque.
Il y a 20 ans, nos chaussures de sport étaient encore bien souvent équipées de serrages par bandes Velcro ou des lacets et quelques rares manufacturiers commençaient à équiper leurs modèles haut de gamme de serrages micrométriques, qui permettaient une plus grande flexibilité (et précision) dans le réglage.

Des systèmes qui apportaient une véritable amélioration des performances du point de vue du serrage, mais qui ergonomiquement parlant étaient souvent inconfortables.
Lorsque Boa a commencé à s’intéresser aux fermetures des chaussures, la société américaine a repensé un système unique, dans lequel l’ensemble était pensé et étudié pour ne faire qu’un.
Et non pas une chaussure sur laquelle on venait rajouter un serrage. C’est ce qui a fait la différence et c’est ce qui constitue toujours le point fort des serrages Boa. Ils font partie intégrante de la chaussure.

La première chaussure de sport équipée d’un serrage Boa était une chaussure de Snowboard, en 2001. Il a fallu attendre 2006 pour qu’une chaussure de cyclisme soit équipée d’un serrage Boa.

BOA aujourd’hui

C’est à Denver, dans le Colorado, que Boa a son siège historique. Près de 130 personnes y travaillent et conçoivent tous les serrages. En effet, tout le développement des nouveaux produits et le design se passe aux États-Unis, tandis que le prototypage est effectué en Autriche, au plus près des manufacturiers.

C’est en Autriche que se trouve le siège européen. C’est ici que les ingénieurs collaborent avec les marques européennes telles que Gaerne, Fi’zi:k, Suplest, Scott…
Les marques américaines comme Specialized et Bontrager sont gérées directement à Denver.

Boa possède aussi d’autres bureaux au Japon, en Corée du Sud et à Hong Kong, pour être au plus près du marché asiatique.

Plusieurs dizaines de nationalités se côtoient dans cette entreprise très internationale. En Autriche, la deuxième nationalité représentée est l’Italie !

Boa collabore et aide les manufacturiers

C’est en effet en travaillant et en collaborant étroitement avec les manufacturiers de chaussures que Boa leur permet de concevoir des produits plus efficaces.

Par exemple, sur les dernières Fi’zi:k Vento Stabilita Carbon, l’unique serrage Boa couplé à un élastique fixé sous la voute plantaire n’aurait jamais vu le jour sans un travail commun entre Fi’zi:k et Boa.
Un travail qui nécessite une certaine confidentialité pour garantir aux manufacturiers que leurs idées ne se retrouvent pas chez un concurrent.

Boa effectue des tests dans le Performance Fit lab, laboratoire ouvert en 2019 qui permet à Boa de tester toutes les solutions biomécaniques sur le même modèle de chaussures avec plusieurs implantations différentes de serrage, pour comprendre quelle configuration offre le meilleur maintien.

De nombreux tests et d’exceptionnelles quantités de données collectées sur des chaussures de Trail et de Golf qui permettent à Boa de conseiller très précisément les fabricants de chaussures de l’impact de telle ou telle modification, ou d’un design particulier. Tout cela arivera très prochainement dans le cyclisme…

La résistance et la durabilité, un travail de l’ombre

C’est le principal travail qu’effectue Boa pour ses produits à venir.
Plus de durabilité pour l’environnement (et l’utilisateur) grâce à une réduction des matières premières pour toute la chaîne de fabrication et de logistique.
Plus de durabilité pour l’utilisateur avec des produits sans cesse plus fiables et entièrement réparables en cas de chute.

Même chose pour les nouvelles machines de fabrication avec moins de matière perdue. Et la matière peut être réutilisée grâce à une nouvelle plateforme conçue dès le départ pour cela.

Moins de matière, moins d’emballage.
Entre 2019 et 2020, Boa a réduit la taille de ses emballages de 26 % tout en réduisant de 10 % la part de plastique nécessaire à la construction d’un serrage Li2 par rapport à un IP1.
En 2020, 85 % de la matière qui constitue les emballages est recyclée, elle sera de 100 % dès 2027.

Li2, le descendant de toute une lignée

Évolution d’une dizaine de solutions, le Li2 est le serrage phare des chaussures top de gamme. Dévoilé il y a quelques mois seulement, il est plus fin, plus léger et plus durable que son prédécesseur. Comme c’est écrit ci-dessus, il requiert 10 % de matière en moins tout en offrant une solidité accrue.