Betty Kals
Recordwomen du nombre d’ascensions du Mont Ventoux en 24 heures, la cyclo belge revient sur le théâtre mythique de ses exploits. Avec en tête l’idée d’un nouveau record fou à proposer au jury des Guinness.

La reine du Ventoux est de retour
« Ce sera quelque chose d’un peu plus dur encore. Et surtout d’un peu plus fou. Le vélo pour moi c’est une affaire de défi personnel. De challenge perpétuel à relever. Comme une œuvre d’art en perpétuelle évolution. Une poésie que j’écris jour après jour. »
Betty ne va pas plus loin dans ses explications. La crainte sans doute que son idée folle ne soit récupérée ou reprise par d’autres. La seule certitude c’est qu’elle a repris l’entrainement et que le coup de pédale est en train de revenir. Ses multiples grimpées du Ventoux ces dernières semaines sont là pour servir de mètre étalon.
« Après des problèmes de santé qui m’ont bloquée durant deux saisons, je reviens peu à peu à mon meilleur niveau physique. Mon programme d’entrainement, entre la Provence et les Alpes, je le suis rigoureusement. Et ça marche. Je grimpe de mieux en mieux. Peut-être même plus fort qu’en 2015. »


Entre une halte réparatrice chez l’ami Thierry à l’Auberge Provençale, un shooting photo pour Top Vélo et l’enregistrement d’une émission TV avec Gérard Holtz, Betty peaufine le planning des stages qu’elle propose désormais aux cyclos avec sa structure Betty Kals Concept.
« Les cyclos, femmes et hommes, sont constamment à la recherche d’une amélioration de leurs performances. Avec mes stages je leur permets de faire le point, de corriger leurs points faibles et de parvenir à leurs objectifs. Pour moi c’est tout à la fois une activité professionnelle complémentaire de mes saisons, mais aussi la concrétisation de mon désir de partage. Le vélo ce n’est pas un sport comme les autres. Il est surement le plus dur. Mais aussi le plus générateur de valeurs et d’émotions. C’est ce que j’entends mettre en valeur avec mes stages. »
Retour à l’actualité et aux projets. A sa nouvelle campagne de records d’abord.
« Ce sera en 2020, sans doute au printemps. Et il y aura des côtes. De quoi mettre en valeur ma capacité à grimper vite et longtemps. Je ne peux pas en dire plus aujourd’hui. Sinon de vous demander de relayer mon appel de recherche de sponsors. J’ai besoin de soutiens techniques et financiers. En retour, à l’heure où le cyclisme se conjugue de plus en plus au féminin pluriel, mes sponsors auront largement de quoi communiquer. J’ai parfois l’air d’une artiste, mais je suis avant tout une pro. »

