Asterion F-One 30 Disc
Un tour de force digne des grands
Asterion bénéficie d’une belle image portée sur un montage sérieux et un choix des composants qui l’est tout autant.
Une image de marque qui permet à Asterion d’être souvent comparée aux grands constructeurs de roues, comprenez ceux qui fabriquent plusieurs milliers de paires par an.
Mais justement ces grands constructeurs ne parviennent pas à proposer des roues à freinage disque à moins de 1200 grammes…
Un tour de force de la part d’Asterion qui propose avec sa nouvelle gamme F-One (30 et 40mm) ses roues les plus abouties techniquement parlant.
Pour cela, la marque utilise des jantes encore plus légères (adieu le double profil) et des moyeux allemands Tune ultralégers. Seul le rayonnage Sapim est conservé, et évidemment le soin appliqué au montage est de premier ordre.
Une jante de 300 grammes
C’est avec les moyeux, l’élément principal qui permet d’alléger la masse de cette paire de roues. Disponibles en deux hauteurs, 30 et 40 mm, nous avons choisi les plus basses pour cet essai. La différence de poids entre les deux est de l’ordre d’une trentaine de grammes par jante.
Et rendez-vous compte, une jante pneu (tubeless) à 300 grammes, c’est simplement exceptionnel ! Un allègement rendu possible par l’absence de piste de freinage, ce qui permet de se passer de renfort.
Les moyeux Tune Princess
Fabriqués en Allemagne, les moyeux Tune bénéficient du meilleur rapport poids/rigidité du marché ! Ils jouissent aussi d’une aura particulière, comme tous les produits allemands très haut de gamme : ils font rêver par leur design et leur technicité.
Les roulements sont évidemment en céramique. Côté poids, comptez 78 grammes pour le moyeu avant et 183 grammes pour le moyeu arrière. Exceptionnels !
Un rayonnage Sapim CX Ray
Plus classique, le rayonnage (rayons à têtes droites) est confié à Sapim avec les excellents CX-Ray. Des rayons profilés très résistants, qui permettent une excellente tenue à la tension.
Ici, Asterion a fait le choix de les croiser par deux et de les ligaturer. Du plus bel effet.
Sur la route
Ces roues allègent n’importe quelle machine d’au moins 200 grammes.
Et dès les premiers tours de roues, je retrouve des sensations aujourd’hui presque disparues : celles des roues ultralégères à boyaux !
Je parle d’un temps où le patin était la seule solution de freinage et où la vivacité et le répondant étaient poussés à leur paroxysme. Pas de nostalgie, seulement un frisson en enfourchant mon vélo.
La première question concerne la rigidité. Notamment concernant les moyeux.
Pourtant, même en pédalant exagérément de manière à « tordre » le vélo, je ne constate aucun flottement, aucun indice qui me permettrait de détecter une déformation latérale des roues.
En ajoutant de la puissance, je retrouve les qualités qu’offre un bon ligaturage : cette tenue verticale qui propulse le vélo en avant. Pour rappel, le ligaturage permet aux rayons travailler efficacement, notamment lorsque le couple du pédalage a tendance à abaisser leur tension. Ils tractent !
Extrême réactivité, capacité à soutenir n’importe quel rythme et n’importe quel pédalage. J’ai la sensation de m’envoler.
Les longues ascensions sont leur terrain idéal, mais même dans les bosses courtes et roulantes, leur rigidité permet de s’affranchir de la difficulté.
Éclatantes
Quel bol d’air frais ! Asterion parvient à me donner le sourire pour deux raisons :
Hauteur jante : 30 mm
Largeur jante : 26 mm
Moyeux : Tune Princess aluminium CNC et carbone, roulements céramiques
Rayons : 24 en acier, Sapim CX Ray, croisés par deux et ligaturés
Poids : 1183 grammes (1248 grammes en 40mm)
Tarif : 2499 euros